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Dévoré par le feuJacques Prevel

Dévoré par le feu, dévoré par mes ombres

Ville! par tes douleurs articulées

Tes douleurs prometteuses de visages

Eborgnés par le rire de mes désastres

Aveuglés par mes yeux aveuglés

Ville! mes jours éclatés sont tes jours

Mes jours profanés cimentés par tes ruines

Ville! complice de mes luxures d’idéal

Tu rassembles mes inquiétudes comme autant de

promesses

Et tu construis la route invisible où je marche.

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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