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La chanson du baladinJules Supervielle

Il avait tant voyagé
Que son cœur très allégé
Précédait son corps moins leste.

Puis un jour, bon gré, mal gré,
Sa cervelle avait viré
En une bulle céleste.

Et longtemps après sa mort
Ces accessoires encor
Dans les ténèbres agrestes
Tournaient avec leur chant fou
Mais horloge de coucou.

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Publié dansJules SuperviellePoètes

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