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Bestiaire d’une certaine mortClaude Roy

Animaux si pressés si sages si légers

ne fuyez pas encore J’ai très besoin de vous mes discrets passagers

complices du dehors

Avant de m’embarquer laissez-moi vous nommer

comme le patriarche Je vais voguer longtemps des jours et des années

seul à bord de mon arche

Ni le chat ni l’oiseau ni le gentil renard

ne monteront à bord Cheval et vous fourmi vous garderez ma part

je vous confie mon sort.

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Publié dansClaude RoyPoètes

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