Aller directement au contenu

Le verreCharles-Francois Panard

Nous ne pouvons rien trouver sur la terre,

Qui soit si bon, ni si beau que le vetre.

Du tendre amour berceau charmant,

C’est toi, champêtre fougère

C’est toi qui sers à faire

L’heureux instrument

Où souvent pétille,

Mousse et brille,

Le jus qui rend

Gai, riant,

Content.

Quelle douceur

Il porte au cœur !

Tôt,

Tôt,

Tôt,

Qu’on m’en donne,

Qu’on l’entonne ;

Tôt,

Tôt,

Tôt,

Qu’on m’en donne

Vite et comme il faut ;

L’on y voit, sur ses flots chéris,

Nager l’Allégresse et les
Ris.

Lectures : 0
Publié dansCharles-Francois PanardPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *