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TempsJean Grosjean

Le laboureur jette ses jurons à la volée sur ses chevaux.
La terre retombe comme du sable sur la brillante épaule du soc.

Tout le ciel tourne,

un ange te parle,

mais le temps n’est que toi-même.

Que tu t’avances d’un pas et les futurs se prosternent

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Publié dansJean GrosjeanPoètes

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