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Je ne désire point…Francis Jammes

Je ne désire point ces ardeurs qui passionnent.

Non : elle me sera douce comme l’Automne.

Telle est sa pureté que je désirerais

qu’elle eût sur son chapeau des narcisses-des-prés.

Mais que, si elle doit me donner cette grâce

que la blanche vertu rend calme et efficace,

et veiller aux travaux ainsi que la fourmi,

je la voie au jardin me sourire parmi

les carrés de piments que Septembre rougit.

Ils me feront penser à mes passions passées.

Elle sera le lys qui les a dominées.

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Publié dansFrancis JammesPoètes

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