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Les djerbiennesLeopold Sedar Senghor

Inspire-moi, Tanit la Tendre, Tanit la Tunisienne,

Quand je chante les Djerbiennes au rythme des tam-tams et tabalas.

Les voilà entrant dans la danse, vases sveltes, un vase sur la tête altière.

Les voilà longues lisses, les Djerbiennes à la tête d’or

Et les hauts dieux d’ébène pour rythmer leurs pas.

Les tam-tams dansent et les tabalas, les tam-tams sous les mains d’ébène dur.

Les voici de soie fine, les Djerbiennes, soyeuses et souples

Et déroulant rythmée leur fuite frissonnante, gracieuse.

Et montent les hosannahs dans la nuit bleue étoilée.

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Publié dansLeopold Sedar SenghorPoètes

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