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Septième poème fang yiDominique Fourcade

Quand tu en déchires sans bruit le tissu pour que respire son étoile de quel côté du réel es-tu

De quel côté du réel est-elle

Bleu d’encre et seuil de l’émoi enfin détachés — clairs sur les bords — il y a du rose un rose venteux au bord des choses

Voisine d’une autre diaphane aussi voisine d’une autre à paraître

Sans quoi nous serions sans indice des parois de la vie à toutes les profondeurs

La zone conversationnelle est la zone qui contient les fréquences propres à la communication humaine

Tu fermes les yeux tu touches et tu frissonnes tu n’as pas touché pour frissonner tu touches tu frissonnes tu ouvres les yeux tu touches avec les yeux

Tant de mots plus ou moins accentués courent sous les doigts la phrase est ininterrompue

A la surface

Plus ou moins déchirée — quand le soir les distances s’atténuent sans que rien ait été physiquement déplacé reste une surface plate sans épaisseur pourtant volumineuse est-ce que c’est ça

Plus ou moins calme c’est l’air qui fait plan

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Publié dansDominique FourcadePoètes

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