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Le LittoralPierre Reverdy

La teinte grise au cadran lumineux

Au cadran sans aiguilles

Au regard bleu

Au bord de cette ville
dont le clocher s’endort

Près du bois et des plis
Le vent et ses efforts

Comme le boulevard roule sur les murailles

Et les arbres qui rôdent dans la nuit

Les formes du silence
Et de l’eau
Dans le bruit

Les franges de la mer

Les cœurs en engrenage

Et tout le mouvement conquis
sur le passage

La lumière découpe des sillons

Une rue se détache
Un couloir
Des maisons
L’œil veille sur les toits
le regard coule au fond

Mais le ciel s’arrondit plus bas à l’horizon

Pierre Reverdy

Lectures : 4
Publié dansPierre ReverdyPoètes

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