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VersoPierre Reverdy

La pièce dans le courant d’air

Sous la flamme qui se répand

Dans la ville endormie

Près des arbres mouvants

Du mur de pierres

Au bout du chemin qui entoure la terre
C’est là la tête penchée au dehors
les rayons de soleil près de la chevelure le visage noyé
les larmes

Toutes les raisons de ne plus croire à rien

Les mots se sont perdus tout le long du chemin
Il n’y a plus rien à dire

Le vent est arrivé
Le monde se retire
L’autre côté

Pierre Reverdy

Lectures : 1
Publié dansPierre ReverdyPoètes

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