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CrépusculePierre Reverdy

Le soir tombant dilatait les yeux du chat.
Nous étions tous les deux assis sur la fenêtre et nous regardions, nous écoutions tout ce qui n’était pas autre part qu’en nous-mêmes.
Derrière la ligne qui fermait la rue, la ligne d’en haut, les arbres découpaient de la dentelle sur le ciel.
Et la ville, où est-elle la ville qui se noie au fond dans l’eau qui forme les nuages?

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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