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Sur le SeuilPierre Reverdy

Dans le coin où elle s’est blottie

Tristesse ou vide

Le vent tourne
On entend un cri

Personne n’a voulu se plaindre

Mais la lampe vient de s’éteindre
Et passe sans faire de bruit

Une main tiède
Sur tes paupières
Où pèse la journée finie

Tout se dresse
Et dans le monde qui se presse

Les objets mêlés à la nuit
La forme que j’avais choisie

Si la lumière
Revivait comme on se réveille

Il resterait dans mon oreille

La voix joyeuse qui la veille

En rentrant m’avait poursuivi

Pierre Reverdy

Lectures : 1
Publié dansPierre ReverdyPoètes

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