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Tout DortPierre Reverdy

L’arbre du soir, Pabat-jour de la lampe et la clef du repos. Tout tremble quand la porte s’ouvre sans éveiller de bruit. Le rayon blanc traverse la fenêtre et inonde la table. Une

main avance à travers l’ombre, le rayon, le papier sur la table.
C’est pour prendre la lampe, l’arbre au cercle étendu, l’astre chaud qui s’évade. Un souffle emporte tout, éteint la flamme et pousse le rayon. Il n’y a plus rien devant les yeux

que la nuit noire et le mur qui soutient la maison.

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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