Aller directement au contenu

ÉcranPierre Reverdy

Une ombre coule sur ta main

La lampe a changé ta figure

La pendule bat
Le temps dure

Et comme il ne se passe rien

Celui qui regardait s’en va
Le monde se retourne et rit

Pour regarder tout ce qui vit
On marche encore dans le doute

Un tournant au bout de la route

Une forêt
Un pont sans arches ^
Et la maison où je vivrais

Il faut partir coûte que coûte

Et l’ombre qui passait
Celui qui regardait
Le monde qui riait
S’évanouissent

Au fond contre le mur
Des silhouettes glissent

Pierre Reverdy

Lectures : 0
Publié dansPierre ReverdyPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *