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NuitRaymond Queneau

Nuit : une syllabe

Murs : clos comme des hexagones

Nuit : »une syllabe

Automne : essoufflées et lasses d’atteadre

les abeilles au cœur trop tendre…

Nuit : serpent troué d’anneaux rayon de l’arc-en-ciel

les dieux entrecroisés font danser les arceaux

des lettres oubliées parmi moult mois muets mots

La nuit fait feu et tue le monde
La nuit fait feu et mue le monde
La nuit fait feu et le monde rue

Tout semble s’évanouir môme les montagnes agiles
Nuit

Lectures : 4
Publié dansPoètesRaymond Queneau

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