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Magie noireRaymond Queneau

Profitant de la nuit voici le sale prophète
Empruntant un noir chemin où seul se promène
Fleuve embourbant les bois où nulle nulle fleur
Flamine embarbouillé de foie avec nulle nulle flamme

Prétexte que le soir lisant texte après texte
S’apprêtait à la solitude où lui inverse prêtre
Flânait terrifiant les démons et narguant les eflluences
Flavescentes triviales en enfer où dénigrantes et

[flambantes

Proue du destin mauvais malheur infect qui s’apprête
Prétendant dire les maux mais ignare du présent
Pourpre banalité vers les mots qu’il prononce

Fluide phonétique faux sons du guignon l’oriflamme
Flattant qui sourd néfaste orgueilleux de son flegme
Flétrisseur bonhomme il parait à tout moment flébile

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Publié dansPoètesRaymond Queneau

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