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L’horlogeRaymond Queneau

Horloge mince comme le temps

horloge couleur de jonquille

ton cadran flotte sur le mur

incertaine dérivation

la petite roue s’isole et ne cesse de chanter

elle sépare deux hommes assis qui pleurent

coiffés d’une balance

condamnés à cette dérision

(c’est moi-même et moi-même encore)

spiral de la vie receleur du ciel

jaguar prêt à bondir

le balancier s’enroule autour de la sphère des heures

justes trépidations sévères commandement»

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Publié dansPoètesRaymond Queneau

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