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Monsieur PanurgeJean-Pierre Verheggen

Pourtant ça pas n’urge ! Ça pas n’urge ! Rien ne presse ! Y compris dans le monde scientifique où – c’est d’un triste ! -, ça pas nique de moins en moins lubrique ! Tous les

moutons de la Révolution génétique vous le diront ! Le bélier reproducteur n’a-t-il pas vu ses boules réduites au rang de simple boulier compteur et l’agneau se retirer

de l’agnelle au profit de la gnôle du vétérinaire qui le fait ressembler trait pour trait à sa mère ? Ah ! pauvre Doly !
Pauvre brebis à peine just married et qui n’éprouve déjà plus d’autre plaisir que d’éprouvette ! Ah ! pauvres bêtes ! Qu’on cesse donc de leur confisquer leur

quéquette, leur beefsteak, leurs yeux, leur tête ! Qu’on arrête ! Y a pas l’feu, merde !

Jean-Pierre Verheggen

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Publié dansJean-Pierre VerheggenPoètes

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