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Porto LeixoesBlaise Cendrars

On arrive tard et c’est dimanche
Le port est un fleuve déchaîné
Les pauvres émigrants qui attendent que les autorités viennent à bord sont rudement secoués dans de pauvres petites barques qui montent les unes sur les autres sans

couler
Le port a un œil malade l’autre crevé
Et une grue énorme s’incline comme un canon à longue portée

Blaise Cendrars

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Publié dansBlaise CendrarsPoètes

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