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Crinière de FièvrePaul Eluard

Un pavillon rampant

Qui s’avoue plus haut

Que l’inondation

Au pouce foudroyant
La rive est un poisson
De jeux de pièges
Pour affamer en faveur d’Origine
Les arbres debout sur leurs talons
La naine pleine de blé
Descend la pente sur un air absolu
Va s’affaler sur l’herbe

De l’hacienda en flammes

De désastre en désastre

Elle se vêt
D’un tissu de bien-être

D’images lumineuses
Charmé souris d’alcool
Et d’alcôve hiver en couleurs vivantes
Soleil que je peux embrasser.

Paul Eluard

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Publié dansPaul EluardPoètes

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