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Le MalPaul Eluard

Il y eut la porte comme une scie
Il y eut les puissances des murs
L’ennui sans sujet
Le plancher complaisant
Tourné vers la face gagnante refusée du dé
Il y eut les vitres brisées
Les chairs dramatiques du vent s’y déchiraient
Il y eut les couleurs multiformes
Les frontières des marécages
Le temps de tous les jours
Dans une chambre abandonnée une chambre en
échec

Une chambre vide.

Paul Eluard

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Publié dansPaul EluardPoètes

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