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Tous les DroitsPaul Eluard

Simule
L’ombre fleurie des fleurs suspendues au printemps
Le jour le plus court de l’année et la nuit esquimau
L’agonie des visionnaires de l’automne
L’odeur des roses la savante brûlure de l’ortie
Étends des linges transparents
Dans la clairière de tes yeux
Montre les ravages du feu ses œuvres d’inspiré
Et le paradis de sa cendre
Le phénomène abstrait luttant avec les aiguilles de
la pendule

Les blessures de la vérité les serments qui ne plient
pas

Montre-toi
Tu peux sortir en robe de cristal
Ta beauté continue
Tes yeux versent des larmes des caresses des sourires
Tes yeux sont sans secret
Sans limites.

Paul Eluard

Lectures : 4
Publié dansPaul EluardPoètes

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