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Pablo PicassoPaul Eluard

Les armes du sommeil ont creusé dans la nuit

Les sillons merveilleux qui séparent nos têtes.

à travers le diamant, toute médaille est fausse,

Sous le ciel éclatant, la terre est invisible.
Le visage du cour a perdu ses couleurs

et le soleil nous cherche et la mer est aveugle.

Si nous l’abandonnons, l’horizon a des ailes

Et nos regards au loin dissipent les erreurs.

Paul Eluard
Art

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Publié dansPaul EluardPoètes

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