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Devant la maison de Théophile GautierArmand Silvestre

Le poète dort : l’oiseau chante.

Mais, près du poète endormi,

La voix de l’oiseau, plus touchante,

Garde quelque chose d’ami.
Le poète est mort : la fleur brille.

Mais, près du poète, la fleur,

Dans la goutte d’eau qui scintille

Garde quelque chose d’un pleur.
Le poète attend : l’aube veille,

Qui, du ciel penchant les sommets,

Lui porte, de sa main vermeille,

Le laurier qui ne meurt jamais !

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Publié dansArmand SilvestrePoètes

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