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Le baiserJean-Charles Dorge

Dans cette rue je t’ai vue rire ;
En traversant tu m’as serré
Pour un baiser inespéré,
A deux doigts d’éviter le pire.

Heureux de rien nous interdire,
Soudain l’amour s’est libéré,
Dans mes bras ton corps s’est cambré,
Tournant tous deux en point de mire.

Je vis un cercle dans la foule
Semblant attendre qu’on s’écroule
Mais nous partîmes enlacés…

Nous avions le bonheur en tête,
Nos regards exprimaient la fête
En un seul corps aux pas pressés.

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Publié dansJean-Charles DorgePoètes

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