Aller directement au contenu

Les Fins PremièresMarc Alyn

À l’image de l’enfant d’Egypte destiné à devenir momie au
British

Muséum
Et qui se lève avant le jour pour piéger les oiseaux près du fleuve

assoiffé,
Nous fûmes assidus à traquer le délire giboyeux et l’ébriété d’exister.
L’au-delà de la nudité nous guidait à travers les fruits-labyrinthes.
Des algèbres aiguës sourdaient d’une caresse
Prolongeant la courbure d’une hanche jusqu’aux limites de l’univers.
Les œufs, la chair des bêtes, les laitages pareils aux épanchements

mystiques du figuier
Multipliaient à l’infini le féminin singulier.
Tout l’enfer et son train tenaient dans une rose
Effeuillée sur des seins de haute voltige à l’instant magnétique
Où l’aube de soie sauvage étrangle les sultanes.
La luxure mirobolante fut notre esclave préférée
Au bord de l’ombre soulignant de ses cernes la solitude hargneuse

des objets.

Lectures : 0
Publié dansMarc AlynPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *