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À M. Creuzé de LessertAntoine-Vincent Arnault

(Sur les parodistes.)

Que, pour souper à nos dépens,
Maint parodiste nous poursuive,
De grand cœur, ami, j’y consens :
« II faut que tout le monde vive. »

« J’en vois peu la nécessité, »
Dit à certain folliculaire
Certain ministre un peu sévère :
Nous aurons plus de charité.

Admirateurs d’un si bel ordre,
Gardons-nous bien d’y rien changer :
Puisque pour vivre il faut manger,
Pour manger, permettons de mordre.

Écrit en 1799.

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Publié dansAntoine-Vincent ArnaultPoètes

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