Aller directement au contenu

ConcordancesAlphonse Beauregard

Le même triste accent vient toujours des rapides,
Toujours les mêmes flots font le même circuit
En recueillant le rêve et l’espoir dans leurs rides.

Je l’ai senti déjà le vent de cette nuit ;
Il conserva mes paroles et les répète,
Et de naïfs couplets renaissent avec lui.

Un firmament connu resplendit sur ma tête.
Les étoiles de l’an passé sont de retour ;
Le souvenir des temps éclaire la planète.

Mon âme d’autrefois ressuscite à son tour,
Et comme une eau qui part avec d’aimables rides,
Calmée elle reprend son doux rêve d’amour.

Son accent reviendra, triste, dans les rapides.

Les forces

Lectures : 0
Publié dansAlphonse BeauregardPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *