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Tableau ruralFrancois Coppee

Au village, en juillet. Un soleil accablant.
Ses lunettes au nez, le vieux charron tout blanc
Répare, près du seuil, un timon de charrue.
Le curé tout à l’heure a traversé la rue,
Nu-tête. Les trois quarts ont sonné, puis plus rien,
Sauf monsieur le marquis, un gros richard terrien,
Qui passe, en berlingot et la pipe à la bouche,
Et qui, pour délivrer sa jument d’une mouche,
Lance des claquements de fouet très-campagnards
Et fait fuir, effarés, coqs, poules et canards.

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Publié dansFrancois CoppeePoètes

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