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HymneAntoine Fontaney

Le monde et sa vaine sagesse
De l’homme éblouissent les yeux ;
Sourire et pleurs, bonheur, tristesse,
Tout passe et fuit avec vitesse :
Il n’est rien de vrai que les cieux !

La gloire est un vain météore,
L’espoir un rêve gracieux ;
L’amour, la beauté, sont encore
Des fleurs que la tombe dévore :
Il n’est rien de beau que les cieux !

Pauvres matelots, dans l’orage
Poussés par les flots furieux,
La raison, sans calmer leur rage,
N’éclaire que notre naufrage :
Il n’est rien de sûr que les cieux !

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Publié dansAntoine FontaneyPoètes

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