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L’abeille qui plongeaitCharles Guerin

L’abeille qui plongeait dans cette campanule,
Mes doigts agilement sur elle ont clos la fleur
Entends, si ton oreille approche sa cellule,
L’insecte bourdonner sur un ton querelleur.

Ce n’est là qu’une image encore, ma bien-aimée :
Dans ton cœur où j’entrais un jour, le croyant sûr,
Mon âme, ivre d’un miel divin, chante enfermée,
Pareille à ta captive ailée, urne d’azur !

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Publié dansCharles GuerinPoètes

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