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À la mémoire de ma mèreCharles Le Goffic

Vois. Un ciel cuivré d’automne
Et, sous ce ciel presque roux,
Un bois léthargique et doux,
Des fleurs, et la mer bretonne.

Les fleurs vont mourir ; le bois
Est gardé par une fée.
Mais une plainte étouffée
Déchire l’ombre parfois :

La mer ! Sous sa rauque haleine,
Le bois chante sourdement.
— Mon cœur est ce Bois dormant :
Écoute chanter sa peine.

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Publié dansCharles Le GofficPoètes

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