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Quand le vieux monde dut périrVictor Hugo

Quand le vieux monde dut périr, sombre damné,
Quand l’empire romain d’horreur fut couronné,
Chaque vice vint faire au monstre une caresse ;
Luxure, Gourmandise, Avarice, Paresse,
Colère, Envie, Orgueil, vinrent; sur les sept monts
Rome vit se dresser debout les sept démons ;

Tout fut dit. Le destin fit, pour l’oeuvre insondable,
Passer de main en main la pioche formidable ;
Et l’on vit succéder, Christ étant au gibet,
Pour creuser le sépulcre où l’univers tombait,
La démence qui chante au mal qui délibère,
Le fossoyeur Néron au fossoyeur Tibère.

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Publié dansPoètesVictor Hugo

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