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A Fikret Moualla SaygiJacques Prevel

L’espoir des hommes me pénètre de pitié

Et c’est comme une rupture en moi cette pitié

Car je ne garde rien du temps

Et je n’ai pas un seul rêve

Qu’un éclatement de poussière dans mes yeux

Et je suis las de cette brume qui m’efface

Je suis fatigué de cette misère

Et j’imagine un amour que je pourrais vivre sans pleurer

J’imagine un pays où je pourrais mourir sans regret.

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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