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A Henri ThomasJacques Prevel

Terre sainte terre de raison

Terre qui me console enfin

De toutes mes morts et du suicide de mon enfance

Cri jeté par mes lèvres séparées

Ouvertes pour le blasphème

Rouvertes pour la guerre

Je suis en marche pour affronter tous les traîtres

Et déjà j’ai dénoncé tous les traîtres

Je me retrouve par mes blessures comme un fauve

en liberté

Et rempli de la folle certitude

Du messager qui revient

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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