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À Jean RacineNicolas Boileau

Racine, plains ma destinée.
C’est demain la triste journée,
Où le prophète Desmarets,
Armé de cette même foudre
Qui mit le Port-Royal en poudre,
Va me percer de mille traits.

C’en est fait, mon heure est venue.
Non que ma muse soutenue
De tes judicieux avis,
N’ait assez de quoi le confondre :
Mais, cher ami, pour lui répondre,
Hélas ! il faut lire Clovis.

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Publié dansNicolas BoileauPoètes

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