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A la merci des vents, des flots, et de l’orageIsaac Habert

A la merci des vents, des flots, et de l’orage,
Je vogue sur la mer de peine et de douleur,
J’ai pour pilote amour, pour fanal le malheur,
Pour compagnon les pleurs, les regrets et la rage.

Les vents des espoirs vains m’éloignent du rivage,
L’Amour me vend aux vents et sous belle couleur
De me prêter son aide, il s’aide de la leur
Pour me rompre mon mât, ma voile et mon cordage.

Hélas ! puisque tu vois que ce pilote, au lieu
De me guider, m’abîme, et qu’il n’a foi de Dieu,
De pilote, ni d’homme, exauce ma requête.

Diane, vengemoi, lancelui de tes yeux
Un trait aigu, meurtrier, cruel et furieux,
Lors surmonteronsnous Amour et la tempête.

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Publié dansIsaac HabertPoètes

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