Aller directement au contenu

A l’ombre des myrtes vertsIsaac Habert

A l’ombre des myrtes verts,
Sur un lit fait de fleurettes,
De roses, de violettes,
Et de cent fleurons divers,

Au doux bruit d’une ondelette,
Qui semblait parler d’amour,
Roulant sur l’herbe mollette,
Je me reposai un jour.

Sur cette couche odorante,
Soudain mon oeil fut sillé,
Et au son de l’eau coulante,
Quelque temps je sommeillai.

Il me semblait que ma dame
Était nue entre mes bras,
Et qu’aux amoureux combats,
Ensemble nous rendions l’âme.

Puis l’un sur l’autre pâmés,
Amour sur nous battait l’aile,
Et d’une flamme nouvelle,
Rendait nos coeurs enflammés.

Réveillé je dis au songe :
‘ Songe, tu trompes les yeux
D’une agréable mensonge,
Mais le vrai me plaît bien mieux… ‘

Lectures : 0
Publié dansIsaac HabertPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *