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À Madame SandGerard de Nerval

« Ce roc voûté par art, chef-d’œuvre d’un autre âge,
Ce roc de Tarascon hébergeait autrefois
Les géants descendus des montagnes de Foix,
Dont tant d’os excessifs rendent sûr témoignage. »

Ô seigneur Du Bartas , je suis de ton lignage,
Moi qui soude mon vers à ton vers d’autrefois :
Mais les frais descendants des vieux comtes de Foix
Ont besoin de témoins pour parler dans notre âge.

J’ai passé près Salzbourg sous des rochers tremblants ;
La cigogne d’Autriche y nourrit les milans.
Barberousse et Richard ont sacré ce refuge.

La neige règne au front de leurs pics infranchis,
Et ce sont, m’a-t-on dit, les ossements blanchis
Des anciens monts rongés par la mer du déluge.

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Publié dansGerard de NervalPoètes

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