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Abat-JourPierre Reverdy

Autour de la table
Au bord de l’ombre

Aucun d’eux ne remue beaucoup

Et quelqu’un parle tout à coup

Il fait froid dehors
Mais là c’est le calme

Et la lumière les unit
Le feu pétille

Une étincelle
Les mains se sont posées
Plus bleues sur le tapis

Derrière le rayon une tête qui lit
Un souffle qui s’échappe à peine

Tout s’endort

Le silence traîne
Mais il faut encore rester

La vitre reproduit le tableau
La famille

De loin toutes les lèvres ont l’air d’être ferventes et de prier

Pierre Reverdy

Lectures : 2
Publié dansPierre ReverdyPoètes

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