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Afin de me couvrir de fourrure et de moireMarcel Proust

A Jean Cocteau.

Afin de me couvrir de fourrure et de moire
Sans de ses larges yeux renverser l’encre noire
Tel un sylphe au plafond, tel sur la neige un ski
Jean sauta sur la table auprès de Nijinsky.
C’était dans un salon purpurin de Larue
Dont l’or, d’un goût douteux, jamais ne se voila.
La barbe d’un docteur blanditieuse et drue
Déclarait : ‘ Ma présence est peutêtre incongrue
Mais s’il n’en reste qu’un je serai celuilà. ‘
Et mon coeur succombait aux coups d’Indiana.

Poèmes

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Publié dansMarcel ProustPoètes

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