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AilePierre Reverdy

Un souffle sec vient de plus loin

Les ailes noires se balancent

Rien ne part

Au chemin tournant

Les ardeurs du jour se délassent

La maison lourde dort

Les lumières s’éteignent

Dans le jardin deux arbres mourants

Qui s’étreignent

Il parle
Et l’autre pleure

Le soir
Il est onze heures

Et l’oiseau sans forme est parti

L’Ame aux ailes trop courtes
On a détruit le nid

Dans l’air froid quelque chose passe

Un léger bruit monte plus haut
Un rêve prudent qui se cache

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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