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AirNicolas Boileau

Voici les lieux charmants où mon âme ravie
Passait à contempler Silvie
Les tranquilles moments si doucement perdus.
Que je l’aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l’Infidèle :
Avezvous oublié que vous ne l’aimez plus ?

C’est ici que souvent, errant dans les prairies,
Ma main, des fleurs les plus chéries
Lui faisait des présents si tendrement reçus.
Que je l’aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l’infidèle :
Avezvous oublié que vous ne l’aimez plus ?

Recueil : Oeuvres diverses

Lectures : 5
Publié dansNicolas BoileauPoètes

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