Aller directement au contenu

âme ferméeAlain Bosquet

Caresse après caresse,

feuillage après feuillage,

que reste-t-il ?

Un fleuve qui a peur.

Un été qui s’ampute.

Que faut-il exprimer ?

Une ville, on dirait vagabonde.

Une route, on dirait qui s’efface.

Oserait-on conclure ?

Le réel très opaque.

L’enfant trop jeune pour aimer.

Quelle raison déraisonnable ?

On vit de ces fragments.

On respire la rouille.

Lèvre par-ci, lèvre par-là.

Âme entrouverte, âme fermée.

Lectures : 0
Publié dansAlain BosquetPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *