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Au bord de l’automneJacques Prevel

Au bord de l’automne

Je suppute comme un joueur malchanceux

La chance horrible et la solitude qui monte en

rumeur avec le vent de l’équinoxe

Qui me semble la voix même de la plainte et de la

terreur

L’hiver taré se lève

Et nous flagelle et nous détruit le pâle été qui fut

débordé dans la fatalité

Et dans nos vies même par un oiseau de proie

Bloc avec des ailes

Bec avec du sang

Myriades de miroirs crevés par des alouettes dont le

chant n’est plus reconnaissable

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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