Aller directement au contenu

Avant la nuitLeopold Sedar Senghor

Avant la nuit, une pensée de toi pour toi, avant que je ne tombe

Dans le filet blanc des angoisses, et la promenade aux frontières

Du rêve du désir avant le crépuscule, parmi les gazelles des sables

Pour ressusciter le poème au royaume d’Enfance.
Elles vous fixent étonnées, comme la jeune fille du Ferlo, tu te souviens

Buste peul flancs, collines plus mélodieuses que les bronzes saïtes

Et ses cheveux tressés, rythmés quand elle danse

Mais ses yeux immenses en allés, qui éclairent ma nuit.
La lumière est-elle encore si légère en ton pays limpide

Et les femmes si belles, on dirait des images ?

Si je la revoyais la jeune fille, la femme, c’est toi au soleil de Septembre

Peau d’or démarche mélodieuse, et ces yeux vastes, forteresses contre la mort.

Lectures : 0
Publié dansLeopold Sedar SenghorPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *