L’adolescence où l’on chavire
 Voit naître les premiers tourments ;
 Je n’ai jamais osé vous dire
 Mes peurs, mes joies, mes sentiments.
Sans le vouloir mon attitude
 Était contraire à mes pensers ;
 Au fil des jours, des habitudes
 Je paraissais vous ignorer.
– Sachez que mon indifférence
 Cachait mes rêves les plus doux
 Et qu’en dépit des apparences
 Mon cœur tremblait d’amour pour vous.
Isabelle Callis-Sabot
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