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Baiser du jourEdmond Laforest

Le soleil, crayonnant par la blanche persienne
Ses infiltrations sur la tenture ancienne,
Pose sur les cils noirs de la brune un rayon
Né d’un trou d’or, comme la nymphe du cocon. […]

… Le rayon promenant des antennes légères
Songe de femme nue, étreintes mensongères !
Se vautre, boit du miel, bourdonne, abeille d’or,
Sous le nombril fleuri de la vierge qui dort.

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Publié dansEdmond LaforestPoètes

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