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Celui ne suis-je point, divine chasseresseIsaac Habert

Celui ne suisje point, divine chasseresse,
Qui veneur effronté t’aperçut dedans l’eau,
Comme tu te baignais avecques ton troupeau,
Veneur rendu la proie à sa meute traîtresse.

De chasser n’aije garde étant pris en la tresse
D’un or qui plus me tient d’autant qu’il est plus beau,
Mais je le voudrais bien, et Actéon nouveau
Mourir tout d’une fois qui de mourir ne cesse.

Actéon en paiement de sa témérité,
Pour avoir offensé ta sainte déité,
Tu voulus qu’il mourut, et moi j’en meurs d’envie.

M’achever de tuer sera me secourir,
Car puisque aussi vivant je ne fais que mourir,
Tu me feras mourir, tu me don’ras la vie.

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Publié dansIsaac HabertPoètes

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