Aller directement au contenu

Chanson : Lorsque la coquette EspéranceAlfred de Musset

Lorsque la coquette Espérance
Nous pousse le coude en passant,
Puis à tire-d’aile s’élance,
Et se retourne en souriant ;

Où va l’homme ? Où son coeur l’appelle.
L’hirondelle suit le zéphyr,
Et moins légère est l’hirondelle
Que l’homme qui suit son désir.

Ah ! fugitive enchanteresse,
Sais-tu seulement ton chemin ?
Faut-il donc que le vieux Destin
Ait une si jeune maîtresse !

Lectures : 1
Publié dansAlfred de MussetPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *